- EAN13
- 9782873404444
- ISBN
- 978-2-87340-444-4
- Éditeur
- Exhibitions International
- Date de publication
- 17/05/2019
- Collection
- Yellow Now
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 17,1 x 12 x 0,8 cm
- Poids
- 160 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
Attentive, curieuse, songeuse, sensible, petite et grande déjà… Karine, photographiée
de sa naissance à l'âge de 6 ans, grandit et se transforme sous nos yeux.
De l'enfant on retient son regard, l'apparition de sa féminité, sa manière d'être au
monde et l'irréversible changement.
R.C.
Robert Cahen nous fait voir une apparition. Il la nomme Karine. C’est un nom de
personne, c’est le titre d’une oeuvre. Cette oeuvre est un film : Karine. « Film » c’est
la pellicule, la peau mince, la membrane. C’est une peau visible et voyante : une peau
est une surface d’échange, de passage, de partage. Une étendue offerte à la limite
entre deux contrées, exposant l’une à l’autre. Ici nos yeux, là des images. Les unes
paraissent aux autres.
Une image apparaît : c’est son action propre et son être. Elle n’apparaît pas « à » ni
« devant » un spectateur. En paraissant elle suscite un regard : le fait venir comme
regard, excite et configure la membrane visuelle, voyan te, visionneuse. L’image vient
dans le regard et le regard dans l’image. L’un et l’une par l’autre et en l’autre.
J.-L. N.
de sa naissance à l'âge de 6 ans, grandit et se transforme sous nos yeux.
De l'enfant on retient son regard, l'apparition de sa féminité, sa manière d'être au
monde et l'irréversible changement.
R.C.
Robert Cahen nous fait voir une apparition. Il la nomme Karine. C’est un nom de
personne, c’est le titre d’une oeuvre. Cette oeuvre est un film : Karine. « Film » c’est
la pellicule, la peau mince, la membrane. C’est une peau visible et voyante : une peau
est une surface d’échange, de passage, de partage. Une étendue offerte à la limite
entre deux contrées, exposant l’une à l’autre. Ici nos yeux, là des images. Les unes
paraissent aux autres.
Une image apparaît : c’est son action propre et son être. Elle n’apparaît pas « à » ni
« devant » un spectateur. En paraissant elle suscite un regard : le fait venir comme
regard, excite et configure la membrane visuelle, voyan te, visionneuse. L’image vient
dans le regard et le regard dans l’image. L’un et l’une par l’autre et en l’autre.
J.-L. N.
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