Conseils de lecture

18,00
Conseillé par (Libraire)
2 novembre 2020

Birmingham, Alabama, 1963.
Adela Cobb, veuve, femme de ménage, vit seule avec ses enfants. Bud Larkin, renvoyé de la police, se noie dans l'alcool.
Rien ne prédestinait ces deux êtres à devenir amis mais la disparition inquiétante de plusieurs jeunes filles noires dans cet état ségrégationniste, va faire basculer leurs vies.
Qui est l'auteur de ces meurtres? Les pistes se multiplient, le Klan se fait de plus en plus menaçant, la rumeur court... Nos deux associés contre le crime sauront-ils tenir bon malgré les obstacles et trouver enfin le responsable de ces atrocités...
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Une écriture limpide et très visuelle, on se laisse porter par cette enquête menée par ces deux caractères bien trempés.
Un soupçon de "La couleur des sentiments", de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" et de roman noir des années 60-70 et le tour est joué.
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Ce texte mériterait sans conteste d'être adapté au cinéma, tellement le rythme du texte et le découpage des scènes maintiennent un suspense jusqu'aux dernières pages.
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Conseillé par Marie


18,50
Conseillé par (Libraire)
2 novembre 2020

Alors que Rose n'a jamais rencontré son père, elle se rend au Japon pour la lecture de son testament. A son arrivée à Kyoto, elle part sur les traces de ce parent et découvre un pays qu'elle apprivoise. Dans ce roman de la renaissance, nous suivons l'itinéraire d'une femme qui passe de l'ombre à la lumière.
Un texte court, épuré, dont la poésie brève s'inscrit dans une dimension japonaise.

Conseillé par Chloë


Roman

Stock

24,00
Conseillé par (Libraire)
2 novembre 2020

Téhéran, 1953, par une nuit de grand froid, un nourrison abandonné est recueilli par Berhouz, un honnête homme. Attendrait par cet enfant aux yeux bleus (signe de malédiction en Iran), il la ramène chez lui et la prénomme Aria.
À travers cette héroïne indomptable , on découvre un Iran puissant et prospère qui sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses.
Une saga passionnante !
Une belle découverte pour cette rentrée littéraire 2020.


19,00
Conseillé par (Libraire)
2 novembre 2020

"Mais pour qui sont ces serpents qui sifflent sur cette tête ?, demandai-je, amusé, à Monsieur Sécaillat. C'était un visage que nous mettions au jour, un visage pieux de plus de deux mille ans et qui n'avait vu personne depuis tout ce temps. Je me plaisais à imaginer les dernières personnes qui avaient pu contempler ces yeux avant qu'ils ne soient recouverts d'un linceul de terre. Le Lubéron était-il déjà ce parchemin pourpre qui attendait d'être lu par l'hiver? Ou bien était-il alors bleu sombre comme le ciel avant l'orage ? A quoi pensait le dernier interlocuteur de ce visage de pierre ? Était-il conscient qu'il serait le dernier à lui parler, était-ce volontairement que ces yeux avaient été recouverts de terre? Ou bien étaient-ce simplement l'oubli et l'abandon qui avaient été ses derniers compagnons? Un éboulis, un mouvement de terrain avaient-ils été les juges qui avaient condamné ces yeux à l'ensevelissement?"
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C'est l'histoire d'un pays forgé de légendes, le Lubéron. Une terre aride, d'une beauté irréelle, mystérieuse mais qui peut s'avérer tellement inhospitalière quand les éléments se déchaînent.
Olivier Mak-Bouchard, dans ce 1er roman, nous entraîne dans les pas de deux hommes, deux voisins, qui découvrent un trésor. Un trésor qui aura un immense impact sur leurs vies. Ces deux hommes, qui auparavant se côtoyaient poliment, deviennent amis, s'apprivoisent et lient leurs destins l'un à l'autre.
Roman superbe, cri d'amour au Lubéron qui, au travers de contes et légendes, se dévoile, se révèle et surtout ensorcèle le lecteur, qui une fois arrivé la dernière page, ne souhaitera désormais qu'une chose, grimper en haut du Mont Ventoux, admirer le paysage et surtout rendre hommage à Vintur.
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Conseillé par Marie


19,00
Conseillé par (Libraire)
2 novembre 2020

"Je frappe à la porte, j'entre, une dame m'accueille et me demande de patienter, 'Clint ne va pas tarder'. Je m'assois, je patiente, je regarde. [...] Je m'apprête alors à compter les poils de la moquette quand la porte s'ouvre et Clint apparaît.
Et ça me fait toujours le même effet. Une admiration en mouvement. Nous nous serrons la main et Clint me demande 5 minutes pour téléphoner. Cent ans ne seraient pas trop longs, faites comme chez vous, de toute manière vous y êtes.
Je l'entends bientôt raccrocher avant qu'il ne m'appelle. Que mon prénom est doux lancé par cette voix reconnaissable entre mille, qui s'étire dans un souffle éraillé à la fois émouvante et gentiment injonctive.... Hé, ho, on se calme et on se reprend, merci. J'entre dans la pièce, il m'indique le canapé, se lève de son fauteuil et descend les persiennes. Le bureau est plongé dans une semi-obscurité. C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup : c'est exactement dans cette lumière, ou pénombre, que Clint filme les plans qu'il affectionne. Là, oui, il y a de quoi rêver."
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Un de mes premiers souvenirs de cinéma, si ce n'est le 1er, c'est d'être allée voir Impitoyable en 1992. J'avais 9 ans. Clint a toujours fait partie de ma vie. Je lui voue un véritable culte, j'ai vu ses films des dizaines de fois. Le record est détenu par Le maître de guerre. Je sais, ce n'est pas son meilleur film mais je connais les répliques par coeur et le personnage du Lieutenant Highway est extraordinaire.
Alors quand j'ai découvert que Eric Libiot avait écrit un livre sur Clint et qu'il sortait à la Rentrée Littéraire, autant vous dire qu'il est passé directement en haut de la pile à lire...
En lisant cette déclaration d'amour au cinéma et à Clint Eastwood en particulier, j'ai eu l'impression que M. Libiot me comprenait. Alors oui, Clint a des opinions politiques très tranchées, oui il est ultra patriote, oui il aime les armes à feu mais il est bien plus que ça, il est l'acteur, réalisateur dont les films ont jalonné notre vie, et ont forgé notre sens critique.
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Conseillé par Marie