Marcher encore

« Personne n’habite au bout de la route. La maison est seule dansle cercle des collines. Jadis elle abritait des outils, une charruepouvait y tenir du temps où le pied et les flancs du coteau étaientcultivés. Là les hommes arrivaient avec les chevaux, labouraient,semaient, récoltaient, chargeaient les ballots de foin et les sacsde pommes de terre qui affirmaient la force de leurs bras.Pas de promeneurs au fond du vallon. À quelques kilomètres, dehautes falaises attirent les grimpeurs, jamais aucun ne s’égarede ce côté-ci. »