Van Gogh, le suicidé de la société
EAN13
9791092758191
ISBN
979-10-92758-19-1
Nombre de pages
86
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Van Gogh, le suicidé de la société

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En découvrant l’exposition de 1946 au palais de l’Orangerie, Antonin Artaud fut littéralement "happé" par ce qu’il nomme « … ces feux d’artifice, ces épiphanies atmosphériques… » (voir p. 27). Plus loin (p. 29) il écrit : « … ce qui me frappe le plus dans Van Gogh, le plus peintre de tous les peintres et qui, sans aller plus loin que ce qu’on appelle et qui est la peinture, sans sortir du tube, du pinceau, du cadrage du motif  et de la toile pour recourir à l’anecdote, au récit, au drame, à l’action imagée, à la beauté intrinsèque du sujet ou de l’objet, est arrivé à passionner la nature et les objets de telle sorte que tel fabuleux conte d’Edgar Poe, d’Herman Melville, de Nathaniel Hawthorne, de Gérard de Nerval, d’Achim Arnim ou d’Hoffmann, n’en dit pas plus long sur le plan psychologique et dramatique que ses toiles de quatre sous, … /… » Un bougeoir sur une chaise, un fauteuil de paille verte tressée, un livre sur le fauteuil, et voilà le drame éclairé. Qui va entrer ? Sera‑ce Gauguin ou un autre fantôme ? Mais par-delà l’aspect artistique, Artaud va mener dans son texte-brûlot une charge implacable contre la psychiatrie asilaire et les psychiatres mis en cause pour une pratique répressive au service du pouvoir politique.
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