- EAN13
- 9782378832049
- ISBN
- 978-2-37883-204-9
- Éditeur
- KIWI
- Date de publication
- 02/11/2022
- Nombre de pages
- 172
- Dimensions
- 20,9 x 14,7 x 1,4 cm
- Poids
- 230 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un essai retentissant qui questionne l’influence de la représentation des femmes au cinéma et dans les médias à travers l’exemple révélateur de la pilosité féminine.
« Il aurait pu n’être rien de tout cela. Le poil féminin n’a jamais revendiqué quoi que ce soit en poussant sur nos corps, il aurait pu, sans bruit, se fondre dans la masse de la banalité. Mais ce qui n’était rien qu’une manifestation parmi tant d’autres du corps humain revêtit désormais des allures de militantisme, de résistance, d’un désir d’autre chose pour nos sociétés. Comme à tout élément faisant l’objet de normes restrictives, sa discrimination lui confère paradoxalement du pouvoir. Le pouvoir de déranger, de faire réagir, de faire désordre à un ordre établi dont on a perdu la logique. Et surtout, le pouvoir d’interroger d’autres manières de faire et de voir. La répression désigne elle-même les outils de son opposition, aussi petits, aussi communs, aussi prosaïques, aussi insignifiants soient-ils que des poils. Par peur de la marge, nous avons créé la norme, et en créant la norme, nous avons créé la marge qui, par le simple fait d’exister, a le pouvoir de lui dire non. »
Jade Debeugny interroge la représentation du poil féminin dans les films et dans les médias afin de dépasser le constat pour questionner les évolutions futures du poil à l’écran, sous le prisme des désirs et espoirs d’une jeune génération de cinéastes dans laquelle elle s’inscrit. Amour, sexe, sport, adolescence, nature, art… Les rapports complexes que nous entretenons avec la pilosité féminine mènent sa réflexion vers des pans culturels et intimes très divers, pour constituer un essai politique et engagé.
« Il aurait pu n’être rien de tout cela. Le poil féminin n’a jamais revendiqué quoi que ce soit en poussant sur nos corps, il aurait pu, sans bruit, se fondre dans la masse de la banalité. Mais ce qui n’était rien qu’une manifestation parmi tant d’autres du corps humain revêtit désormais des allures de militantisme, de résistance, d’un désir d’autre chose pour nos sociétés. Comme à tout élément faisant l’objet de normes restrictives, sa discrimination lui confère paradoxalement du pouvoir. Le pouvoir de déranger, de faire réagir, de faire désordre à un ordre établi dont on a perdu la logique. Et surtout, le pouvoir d’interroger d’autres manières de faire et de voir. La répression désigne elle-même les outils de son opposition, aussi petits, aussi communs, aussi prosaïques, aussi insignifiants soient-ils que des poils. Par peur de la marge, nous avons créé la norme, et en créant la norme, nous avons créé la marge qui, par le simple fait d’exister, a le pouvoir de lui dire non. »
Jade Debeugny interroge la représentation du poil féminin dans les films et dans les médias afin de dépasser le constat pour questionner les évolutions futures du poil à l’écran, sous le prisme des désirs et espoirs d’une jeune génération de cinéastes dans laquelle elle s’inscrit. Amour, sexe, sport, adolescence, nature, art… Les rapports complexes que nous entretenons avec la pilosité féminine mènent sa réflexion vers des pans culturels et intimes très divers, pour constituer un essai politique et engagé.
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