Faut-il sauver le libéralisme?

Est-il encore possible de sauver le « libéralisme » ? On peut aujourd?hui en douter tant le sens du terme s?est brouillé. Jadis porteur de l?idée neuve d?une liberté des modernes, il est devenu synonyme, dans l?espace francophone, de dérégulation, de capitalisme sauvage, de marchandisation généralisée, de mondialisation effrénée, de culte cynique des inégalités
? Bref, un repoussoir absolu dans l?ordre politique, sociale, voire moral. Comment l?aspiration au paradis de la liberté s?est-elle muée en crainte de l?enfer libéral ? D?où vient cette haine du libéralisme ? Faut-il s?en satisfaire ?
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Sur la base d?un diagnostic partagé, Monique Canto-Sperber et Nicolas Tenzer posent la difficile et urgente question de l?approfondissement de la démocratie libérale ? soit en passant par « la démocratie sociale de marché » (comme le préconise M. Canto-Sperber), soit en accueillant avec un optimisme lucide les conséquences d?une économie dérégulée (N. Tenzer).
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