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ISBN :978-2-267-02028-1
Éditeur :Christian Bourgois
Date Parution :
Collection :Littérature étrangère
Nombre de pages :419
Dimensions : 20 x 13 x 2 cm
Poids : 390 g
Langue : français
Langue originale : anglais
Code Dewey :850
Nous sommes en 1903. Mary Bolton est une jeune veuve de 19 ans. Elle vient de tuer son mari et a pris la fuite. Poursuivie par Julian et Jude, ses deux beaux-frères, des jumeaux géants et roux, elle trouve d’abord refuge chez une vieille dame, propriétaire d’une grande maison, puis passe une semaine à errer dans les montagnes sauvages. Elle y rencontre William Moreland, dit le Ridgerunner, un voleur haut en couleurs qui rôde dans ces lieux depuis des années. Entre eux se noue une brève idylle avant que William ne disparaisse. Toujours pourchassée par ses beaux-frères, Mary rencontre Henry, un Indien qui lui fait connaître le révérend Bonnycastle, habitant de Frank, un sinistre bourg minier où le prêcheur tente de construire une église. Elle passe des jours tranquilles en compagnie de cet ecclésiastique peu conventionnel mais ne cesse de penser à William. Pris de remords, l’aventurier cherche lui aussi à retrouver son amante. Mary travaille un temps comme coiffeuse-barbier pour le compte d’un commerçant local. Quand la ville est ensevelie à la suite d’un glissement de terrain, le révérend, son protecteur, trouve la mort. C’est alors que surgissent Julian et Jude : Mary est arrêtée et emmenée devant un juge. Elle parvient à s’échapper et à retrouver William, de qui elle tombe enceinte. Alors que tout semble enfin lui sourire, Mary s’enfuit de nouveau vers les étendues sauvages, comme un nouveau défi à son amoureux. « La veuve est tout simplement un roman superbe et l’on sent dans la finesse de son écriture que Gil Adamson a tout le potentiel pour devenir un grand écrivain. La trame des grands paysages de l’Ouest américain est transposée avec une lumière étonnamment fraîche. La veuve est également fort en suspense, au point que l’on est souvent dans un état proche du malaise physique, une condition que seuls les romans de grande qualité permettent. » (Jim Harrison) "Au début du XXè siècle, la cavale d'une jeune veuve dans le Grand Nord. Gil Adamson joint sa voix à un hymne au milieu naturel entonné par bon nombre d'écrivains américains; elle le fait avec une fantaisie poétique, une vigueur expressionniste saisissantes. [...] Réinterprétation du mythe de l'errance en une colonisation d'un genre par le féminin, La veuve n'omet pas de faire un sort au monde moderne. Sa facture classique est une manière de trouver la bonne distance pour aborder les séismes du contemporain. Poignant. " Emilie Barnett, Les Inrockuptibles
"Dans la nature magnifique où l'être humain se soumet, Mary a peu de chances de survivre mais sa volonté décuple ses forces pour se nourrir, se protéger des animaux et des individus. Sur un rythme endiablé, l'auteur de ce premier roman mène sa jeune veuve et ses lecteurs dans des aventures rocambolesques." Page des libraires
Gil Adamson (Auteur) a également contribué aux livres...
X-FILES. MULDER C'EST MOI. Le dossier de Gillian Anderson, Mulder, c'est moi
Gil Adamson, Dawn Connolly
Editions Du Rocher

Lori Saint-Martin (Traduction) a également contribué aux livres...
Extraits
2 Commentaires

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Commentaires des libraires

Mary Bolton, veuve de fraîche date -et par sa main- est obligée de fuir pour échapper à la vengeance de ses beaux-frères, une paire de jumeaux, immenses et roux, prêts à tout pour la châtier. Dans sa robe de deuil et munie de sa seule bible, elle va parcourir le Grand Nord canadien, dans une fuite éperdue à travers les Rocheuses enneigées. Cherchant la paix, se cherchant elle même, "la veuve" trouvera sur son chemin des gens pour l'aider, la force nécessaire pour s'en sortir et le courage de faire face à son destin.

La Veuve
De ces livres qui résonnent encore, une fois refermés. Les phrases qui restent en suspension dans l’air, comme un souvenir vaporeux... Tellement on est dedans
"Mary Bolton, 19 ans, et veuve déjà, par sa faute". Après un début un peu laborieux, les pages ont fini par se tourner d’elles-mêmes.