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Le , Bibliothèque de Puimisson

Dans le cadre de la Comédie du Livre, Pierre de Cabissole est l'invité de la bibliothèque de Puimisson pour présenter son dernier ouvrage "Le carnaval sauvage" paru aux éditions Grasset.

Pierre de Cabissole est né en 1980 à Montpellier, où il vit aujourd’hui. Bercé depuis l’enfance par les bandes dessinées et les mangas, il fait de l’image animée une passion en devenant scénariste, réalisateur et producteur de films d’animation.
En 2021, il co-scénarise avec Antoine Maurel le premier volume de Droners : l’odyssée de Wyatt. En parallèle, il se lance dans l’écriture de son premier roman, Et vivre encore, un récit autobiographique qui paraît en 2019 chez Grasset.
Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, il présentera son deuxième roman, Le Carnaval sauvage.

"Le carnaval sauvage" :

Chaque année à Cambaron, petit village du Sud de la France, un rituel païen et orgiaque vient clôturer les vendanges. Le carnaval sauvage transforme les habitants le temps d’une journée. Les hommes masqués et habillés comme des animaux se mettent alors en chasse de leurs proies vêtues de blanc, les femmes, victime consentantes.
Maria décide de quitter ce village aux coutumes archaïques, où les femmes comme elle, les homosexuelles, sont moquées et rejetées. Elle abandonne alors son père veuf taciturne et son premier amour, Agnès, pour intégrer l’École Normale Supérieure.
Mais trois ans plus tard, ses bonnes résolutions s’étiolent, et Maria revient à l’occasion des vendanges pour sauver Agnès qu’elle n’est pas parvenue à oublier. Durant les préparatifs de la fête sauvage, les tensions et les haines du passé refont surface, attendant le bon moment pour éclater.

Extrait
« Des gouttes comme des grêlons martèlent mes lèvres entrouvertes, et mon nez, mon front, et mes joues. De chaque côté de la rue, les maisons de village, serrées les unes contre les autres, inclinent leurs façades vers moi, lentement, selon une méthode et une motivation que j’ignore. Et pourtant elles s’inclinent, c’est certain : elles masquent ce qu’il restait de lumière, semblent vouloir m’emmurer vivante. Leurs volets ont tous été fermés. Les fenêtres les plus basses sont aveuglées par des sacs poubelle tendus. Un panneau en bois est fixé sur la vitrine du magasin d’antiquités. Des chevillons en fer le tiennent. Ces chevillons, leur présence, je les vois eux plus que le reste. »