Du Directoire au Consulat 1. Le lien politique local dans la Grande Nation
EAN13
9782490296026
Éditeur
Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion
Date de publication
Collection
Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Du Directoire au Consulat 1. Le lien politique local dans la Grande Nation

Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion

Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)

Indisponible
Les 13 et 14 mai 1998, notre Faculté des Lettres et Sciences humaines a eu
l'honneur et le plaisir d’accueillir la première des trois tables rondes
organisées à l’initiative conjointe du CRHEN-O (Université de Lille 3), de
l’IRED (Université de Rouen) et du CHRIV (Université de Valenciennes) sur le
thème Du Directoire au Consulat : le lien politique local dans la Grande
Nation. Cette première rencontre, à laquelle nos amis de l’Université
catholique de Louvain et de l’Université libre de Bruxelles ont apporté leur
actif concours, a pu réunir une bonne quarantaine de participants venus de
diverses universités françaises, mais aussi belges et allemandes.À l’origine
de ce projet, initié par notre collègue Jean-Pierre Jessenne en 1996, le
constat que la période directoriale et consulaire, dont nous commémorons
présentement le bicentenaire, continue d'être passablement délaissée, ou
étudiée d’un point de vue restrictif, essentiellement constitutionnel, qui ne
contribue assurément pas à restituer l'intérêt d'une transition historique,
dont on a surtout souligné l’échec politique. Certes, en mai 1997, l’important
colloque de Clermont-Ferrand, dont les actes ont été récemment publiés sous le
titre La République directoriale est venu en partie redresser ou tout au moins
nuancer cette image négative. Les organisateurs des tables rondes ont
cependant jugé intéressant de revenir sur une période dont l’ambition
proclamée était de « terminer la Révolution », à la lumière des actuelles
recherches et réflexions sur le pouvoir local, « composante de la dynamique
nationale » à l'époque concernée. Il s’agissait donc de « mettre l’accent sur
les facteurs et les processus susceptibles de consolider ou au contraire de
disloquer le lien social, politique ou culturel, dans le cadre des
collectivités locales, [...] une attention particulière étant portée aux modes
différenciés ou convergents selon lesquels se dessinent les évolutions
régionales en fonction d'antécédents révolutionnaires différents » (Jean-
Pierre Jessenne). L’optique était donc résolument comparative au niveau des
régions de la France directoriale et consulaire, c’est-à-dire, non seulement
l’ancien royaume dans toute sa diversité, du Nord ou du bassin parisien
globalement conformistes, aux provinces d’anti-révolution, voire de contre-
révolution comme dans l’Ouest ou le Midi, mais aussi les territoires récemment
annexés (Genève, Belgique, rive gauche du Rhin) ou vassalisés (Républiques-
soeurs batave et italiennes).
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