- EAN13
- 9782753546608
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 12/07/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
S’inscrivant dans la lignée de plusieurs travaux collectifs récents témoignant
d’un intérêt croissant pour le péritexte à l’époque classique, ce volume, issu
d’un colloque organisé à l’université de Bretagne Sud de Lorient en novembre
2005, apporte un regard complémentaire sur les préfaces allographes au siècle
des Lumières. Les études proposées font ressortir l’orientation de plus en
plus érudite du préfacier, en passe de se transformer dans l’éditeur savant,
souvent universitaire, que nous connaissons aujourd’hui. On assiste à une
véritable autonomisation progressive de la préface, qui aura tendance à
fonctionner de plus en plus comme un texte individuel, éventuellement
détachable des œuvres auxquelles il est censé servir d’introduction.
Toutefois, en dépit de cette tendance à la professionnalisation du métier, qui
semble sous-entendre une certaine recherche d’objectivité, on constate que le
préfacier du XVIIIe siècle continue à se servir du liminaire comme d’une
tribune. Éditeur passionné autant que savant, le tiers qui assume
conjointement la responsabilité de l’œuvre veut y faire entendre sa voix. Le
décryptage des différentes positions à partir desquelles se fait cette re-
présentation du texte offre dans ce volume une perspective intéressante sur
les préoccupations et les affrontements des Lumières.
d’un intérêt croissant pour le péritexte à l’époque classique, ce volume, issu
d’un colloque organisé à l’université de Bretagne Sud de Lorient en novembre
2005, apporte un regard complémentaire sur les préfaces allographes au siècle
des Lumières. Les études proposées font ressortir l’orientation de plus en
plus érudite du préfacier, en passe de se transformer dans l’éditeur savant,
souvent universitaire, que nous connaissons aujourd’hui. On assiste à une
véritable autonomisation progressive de la préface, qui aura tendance à
fonctionner de plus en plus comme un texte individuel, éventuellement
détachable des œuvres auxquelles il est censé servir d’introduction.
Toutefois, en dépit de cette tendance à la professionnalisation du métier, qui
semble sous-entendre une certaine recherche d’objectivité, on constate que le
préfacier du XVIIIe siècle continue à se servir du liminaire comme d’une
tribune. Éditeur passionné autant que savant, le tiers qui assume
conjointement la responsabilité de l’œuvre veut y faire entendre sa voix. Le
décryptage des différentes positions à partir desquelles se fait cette re-
présentation du texte offre dans ce volume une perspective intéressante sur
les préoccupations et les affrontements des Lumières.
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