- EAN13
- 9782753565630
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 17/01/2018
- Collection
- Mémoire commune
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Paul Cocho, Mes carnets de guerre et de prisonnier, 1914-1919
Paul Cocho
Presses universitaires de Rennes
Mémoire commune
Autre version disponible
Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s’agit de celui d’un père
de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d’être
original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester
éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au cœur de la bataille
autour d’Ypres, l’ intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses
quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait
prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l’Allemagne pour rejoindre
un camp d’officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin,
quand après le 11 novembre 1918, c’est en vainqueur que pendant plus de deux
mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se
faire rapatrier, c’est un aspect peu connu de ce qu’ont vécu ces « poilus
ordinaires ». Ces neuf carnets d’écoliers ont été retrouvés par sa petite
fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho
les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune
de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte : son père ne lui en
avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de
transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision
de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.
de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d’être
original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester
éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au cœur de la bataille
autour d’Ypres, l’ intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses
quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait
prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l’Allemagne pour rejoindre
un camp d’officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin,
quand après le 11 novembre 1918, c’est en vainqueur que pendant plus de deux
mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se
faire rapatrier, c’est un aspect peu connu de ce qu’ont vécu ces « poilus
ordinaires ». Ces neuf carnets d’écoliers ont été retrouvés par sa petite
fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho
les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune
de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte : son père ne lui en
avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de
transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision
de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.
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