Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III), Dictionnaire biographique 1848-1870
EAN13
9782821828278
Éditeur
Institut de la gestion publique et du développement économique
Date de publication
Collection
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III)

Dictionnaire biographique 1848-1870

Institut de la gestion publique et du développement économique

Histoire économique et financière - XIXe-XXe

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Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la
Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la
plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors
inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les
précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation,
sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion
des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est
évoquée à travers les parcours de ces ministres. Dans ce troisième volume, Guy
Antonetti, Fabien Cardoni et Matthieu de Oliveira reviennent sur la période
allant de 1848, avec la crise financière et l'avènement de la Deuxième
République, à la chute du Second Empire en 1870. Marquée par le passage aux
Finances de ministres d'importance tels que Goudchaux et Garnier Pagès, Fould,
Bineau et Magne, cette période se révèle riche en réformes dont quelques-unes
sont révolutionnaires et sans lendemain, tandis que d'autres se révèlent plus
durables. C'est ainsi que sont adoptés sous la Deuxième République le timbre-
poste et le principe d'un prélèvement sur les revenus du patrimoine, tandis
que le premier projet d'impôt sur le revenu progressif est proposé, discuté et
finalement rejeté. C'est au début du Second Empire que la conversion de la
rente, si longtemps débattue, est mise en œuvre et que la souscription
publique des emprunts d'État devient la règle. C'est encore sous l'Empire que
les Finances assurent leur prééminence sur les autres ministères en
transformant la comptabilité générale en comptabilité publique et que les
payeurs fusionnent dans les départements avec les receveurs généraux.
Parallèlement, l'État resserre les liens qu'il entretient avec la Banque de
France, désormais assurée du monopole d'émission des billets de banque, la
Caisse des dépôts et consignations, chargée de la gestion des retraites et le
Crédit foncier de France, créé en 1852 pour soutenir l'activité agricole et
surtout pour financer les transformations urbaines d'une France qui, une fois
passée la « dernière crise de l'Ancien Régime » (E. Labrousse), renoue avec la
pleine croissance. Enfin, le dernier tome de ce dictionnaire présente un début
de prosopographie des ministres des Finances de 1790 à 1870.
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