Ernest en clair et en os

Au château de Montcigoux, en 1913, un squelette tout en os est retrouvé par
hasard sous un plancher...

1913 : un squelette est découvert par hasard, sous un plancher du château de
Montcigoux, aux confins sauvages du Limousin et du Périgord. Pour les gens du
pays, il ne fait aucun doute qu'il s'agit là de celui d'Ernest de Fontaubert,
embarqué avec Céline, sa sœur bien-aimée, pour les Amé­riques et la Ruée vers
l'or de 1850, et que personne n'a jamais revu ... Il aurait été
mystérieusement assassiné, à son retour, par son frère Arthur resté sur le
domaine. Céline sombre dans le chagrin et la folie. Enfermée dans la tour du
château, elle s'évade une nuit d'hiver pour rendre l'âme à quelque distance de
là. Telle est la légende cruelle et romanesque des Fontaubert qui sera « mise
en musique » par la presse, le roman, Internet et le cinéma. 2013 : coup de
théâtre ! La découverte, ô combien sur­prenante, d'un historien généalogiste
vient convoquer toutes les bonnes questions autour de cet Ernest aux vieux os
pas très clairs, conservés à la tour de Montcigoux dans un cercueil de verre.

Un roman surprenant autour de la légende cruelle et romanesque des Fontaubert.

EXTRAIT

Les éclairs, de plus en plus violents et rapprochés, obligeaient la
conductrice à fermer les yeux à chaque déflagration. Curieusement, pas une
goutte d’eau et pas un souffle de vent mais l’oppressante sensation que «
quelque chose allait arriver ». Le plus sage était de se mettre à l’abri, le
temps d’avaler cette boule qui commençait à lui serrer le gosier. Dans un
virage, 100 mètres plus loin, une petite route empierrée partait sur la
droite, plus sombre, plus étroite et plus sinueuse que la première. Un panneau
fléché indiquait : Montcigoux. Mathilde en avait vaguement entendu parler par
des gens qui se signaient en levant les yeux au ciel et n’en disaient pas
plus…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean-Louis Boudrie,  de vieille souche limousine, s’inscrit dans l’estimable
tradition des Médecins-Ecrivains-Chasseurs, avec une dévotion particulière
pour la dermatologie et la bécassine au chien d’arrêt. Il s’inspire des mille
et une anecdotes de cette double vie pour écrire quelques petites nouvelles
(«Plumes de Novembre», Cahiers Robert Margerit) et ce polar de terroir, «Du
plomb dans les poils». Originaire de Châlus, il vit à Limoges.