- EAN13
- 9791037031617
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 22/05/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 25,00
L’imagination comme faculté et les imaginaires comme accumulation des produits
de cette faculté dans la culture constituent un chantier en philosophie.
L’étude de l’imagination a été intégrée dans le criticisme par Kant, mais non
approfondie du fait des «?chimères?» que l’imagination engendre pour lui. La
faculté logico-formelle a ainsi pris le dessus, au point de devenir le
paradigme de notre société. En 1929, pour régler le sort des néokantiens de
Marbourg, Heidegger interdit tout droit de cité à une quelconque légitimité
philosophique de la culture – et partant, à désigner l’imagination comme un
univers libre de mystification. Ce livre cherche à démontrer une histoire de
la légitimité de la philosophie des imaginaires, renforçant la pertinence de
la culture prise comme univers symbolique à partir duquel requalifier les
paradigmes de notre époque. Les théories de la connaissance gagneraient à
s’enrichir de toutes les formes de l’art qui ne sont ni moins rigoureuses, ni
moins cosmogéniques que ne le sont les sciences. Il ne peut y avoir de progrès
du point de vue de la conscience humaine dans une conception de celle-ci qui
refuse toute la dimension esthético-formelle.
de cette faculté dans la culture constituent un chantier en philosophie.
L’étude de l’imagination a été intégrée dans le criticisme par Kant, mais non
approfondie du fait des «?chimères?» que l’imagination engendre pour lui. La
faculté logico-formelle a ainsi pris le dessus, au point de devenir le
paradigme de notre société. En 1929, pour régler le sort des néokantiens de
Marbourg, Heidegger interdit tout droit de cité à une quelconque légitimité
philosophique de la culture – et partant, à désigner l’imagination comme un
univers libre de mystification. Ce livre cherche à démontrer une histoire de
la légitimité de la philosophie des imaginaires, renforçant la pertinence de
la culture prise comme univers symbolique à partir duquel requalifier les
paradigmes de notre époque. Les théories de la connaissance gagneraient à
s’enrichir de toutes les formes de l’art qui ne sont ni moins rigoureuses, ni
moins cosmogéniques que ne le sont les sciences. Il ne peut y avoir de progrès
du point de vue de la conscience humaine dans une conception de celle-ci qui
refuse toute la dimension esthético-formelle.
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