EAN13
9782917504215
ISBN
978-2-917504-21-5
Éditeur
La Barque
Date de publication
Collection
LA BARQUE
Nombre de pages
64
Dimensions
21,5 x 14,1 x 0,7 cm
Poids
185 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
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C'est entre 1927 et 1928 que Mandelstam rédigea "Le timbre égyptien", dans une apparente incertaine direction. C'est aussi entre deux dates, deux révolutions, entre février et octobre 1917, que Mandelstam campe son personnage, alias Parnok, faisant se culbuter les temps, à Saint-Pétersbourg.

Cette prose inventive, radicale et libre, s'inscrirait dans les pas de « La fin du roman », article paru en 1922 dans De la poésie, où davantage qu'un éclatement, Mandelstam parle de « la ruine sans merci de la biographie », soit la ruine de la continuité, ou pour le dire autrement de l'ordre du développement (y compris historique).

« Passant d’un point de vue à l’autre, de la troisième à la première personne, avec ses ellipses, incises, digressions, "Le Timbre égyptien" est un incroyable fondu-enchaîné, une technique narrative faite de décrochés, de glissades acrobatiques. » (Extrait de la postface.)

Événements politiques, allusions littéraires, sens inouï de la comparaison, éclats de musique, souvenirs, « mémoire étonnée », composent ce texte-palimpseste dont le principe réinventé est, non sans ironie, évoqué par cette ouverture : « Je n’aime pas les manuscrits en rouleaux. Certains sont lourds, graissés par le temps, comme la trompette de l’archange. »
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