Carnet de Corse en aquarelles

D’abord le Cap, il s’élance vers le continent avec ses rochers à fleur d’eau. Il est menaçant, rassurez-vous ce n’est qu’une image. Une partie de ses habitants sont partis en Amérique centrale dans les moments difficiles que la Corse a traversés au début du XIXe siècle.

Ces aventuriers sont rentrés riches de leur travail et ont construit de belles villas, dites américaines. Un beau témoignage d’un temps révolu.

Bastia, Capitale de la Haute Corse, ressemble peu à sa rivale Ajaccio, cité du couchant, et Bastia cité du levant ; elle possède une grande richesse culturelle et architecturale qui remonte à l’antiquité grecque, mais c’est au Moyen-Âge qu’elle prendra son essor. Tournée vers l’Italie sous l’administration de Gênes, elle en garde un peu le parler tout en gardant ses distances. L’île d’Elbe est proche, on peut y aller passer la journée.

Sa cathédrale cachée dans les ruelles, la place Saint Nicolas, lieu de rencontre des bastiais, où les accueillants cafés offrent une vue sur la mer. À ne pas manquer ! Des airs du folklore s’évadent dans les ruelles de la vieille ville ; Le boulevard Pascal Paoli, artère de la ville et ses nombreux magasins, font de Bastia le centre excentré de la Haute Corse. Les bateaux, chargés en été de touristes, rendent cette ville attachante et vivante.